Lettre des avocats de K. Zucker du CAMH (Center for Addiction Management and Health, Toronto, Canada, précédemment connu sous le nom de « Clarke Institute »)
L’OII a reçu une requête des représentants légaux de K. Zucker lui enjoignant de supprimer de son site toute information concernant des accusations de tiers à son encontre. Il est important de noter que l’OII n’a jamais publié aucune information qui soit fausse ou qui soit susceptible d’induire qui que ce soit en erreur sur son site. Les faits incriminés dans cette affaire sont que le président de l’OII, Curtis E. Hinkle, a indiqué que l’OII a été contacté par Noriko Matsuyama et que cette personne a accusé K. Zucker d’avoir enfreint la loi. C. Hinkle a par la suite informé la WPATH et d’autres organismes du fait qu’il avait reçu ces allégations de la part de Mme Matsuyama. L’OII considérait que la WPATH était l’une des institutions qui devait être informée de ces allégations étant donné que K. Zucker est l’un de ses membres. Par ailleurs, Curtis Hinke, fondateur de l’OII avait déjà déposé une plainte contre K. Zucker auprès de l’APA (Association Américaine des Psychologues), concernant différents problèmes éthiques. Tant que des investigations sont en cours au sujet de cette plainte, l’OII est consciente que le fait de publier ces informations peut poser problème et peut avoir un impact sur les actions judiciaires qui suivraient. De ce fait, nous avons supprimé toute référence à des accusations d’abus sexuel à l’encontre de K. Zucker pour la durée de ces investigations.
Pour lire la lettre des avocats ce K. Zucker, cliquez ici.
Veuillez également prendre note de ce qui suit:
a) Bien que cette lettre affirme que K. Zucker n’a jamais suivi de personne nommée Noriko Matsuyama, nous ne voyons pas comment une personne que K. Zucker aurait traité dans l'enfance aurait pu porter ce nom des années avant sa transition
b) Il est tout à fait bizarre que le premier courrier que l’OII reçoive mentionne que « comme nous l’avons affirmé à de nombreuses reprises par le passé…. », étant donné que l’OII n’avait auparavant jamais reçu de communication de la part de K. Zucker ou de ses avocats.
c) La lettre ouverte de l’OII à la WPATH est disponible online depuis le début de l’été 2008. K. Zucker et ses collègues de la WPATH la connaissaient depuis ce moment. Mais K. Zucker n’a entrepris aucune action face à l’OII jusqu’à maintenant. Pourquoi une telle action maintenant ? Dans ce qui semble avoir été une tentative récente de faire supprimer le site web de Lynn Conway, K. Zucker et le cabinet d’avocats Petersen a porté de fausses accusations de diffamation contre elle, car elle avait simplement créé un lien entre sa page de nouvelles trans et la lettre ouverte de l’OII à la WPATH. Cette lettre ouverte était clairement une nouvelle importante pour la communauté transsexuelle et transgenre et il était normal que d’autres sites créent un lien vers cette dernière. Par la suite, il est devenu clair que K. Zucker a porté cette accusation mensongère de diffamation à l’encontre de Lynn Conway pour la seule raison qu’elle avait créé un lien entre cette page et cette lettre, attaque d’autant plus bizarre que K. Zucker ne s’était jamais plaint de cette même page auprès de l’OII elle-même. Il semblerait que le récent courrier de K. Zucker et du cabinet d’avocats Petersen à l’OII est une tentative de « limiter les dégâts », i.e. une tentative de camoufler rétroactivement le fait qu’ils ne s’étaient jamais plaints de ce courrier par le passé.
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