C’est du sérieux. Cet épineux problème, détaillé en partie dans un article de Destination Santé sur le site Actualités de Yahoo, a été débattu le 25 novembre à Paris au Ministère de l’Ecologie par des médecins, chercheurs et scientifiques, suite à une publication de l’Université Paris-Diderot le 23 septembre.
Le constat est catastrophique. Toutes les études sur le sujet sont sans appel. En un peu plus d’un demi-siècle, l’homme vivant dans les pays industrialisés a perdu la moitié de ses armées de spermatozoïdes et les « survivants » n’auraient plus la même vivacité. Ce n’est pas tout. En trente ans, l’incidence du cancer des testicules a doublé et le nombre des malformations génitales masculines est en hausse avec notamment la cryptorchidie qui a été multipliée par 1,5 en vingt ans.
Inutile donc de s’étonner devant la recrudescence des adoptions d’enfants du « tiers monde » de la part de citoyens vivant dans des pays dits « hautement civilisés ». Ou bien encore du nombre sans cesse grandissant des inséminations « in vitro ». Et pourquoi pas de l’émergence au grand jour du phénomène « homo » dans plusieurs mégalopoles.
Devant la pauvreté de leurs récoltes annuelles, voilà que les Banques du Sperme, denrée rare devenue très recherchée (à quand…son entrée en bourse !!!) battent le rappel partout dans le monde. Chaque année, les demandes de semence humaine sont dix, voire vingt fois supérieures aux stocks et les couples souffrant d’infertilité majeure ont à patienter deux ou trois ans avant d’être satisfaits. On fait même état de rumeurs affirmant la création récente dans certains pays, d’un corps d’infirmières spécialisées dans « l’aide à la motivation des donneurs » dans l’espoir de multiplier le nombre des candidatures.
Mais il y a plus étonnant encore. L’espèce humaine ne serait pas la seule touchée par ce phénomène. Les études réalisées chez les animaux ne sont guère plus réjouissantes. Dans certaines espèces est apparu un développement d’organes génitaux mâles chez la femelle. Les poissons des fleuves et estuaires se « féminiseraient » également jusqu’à « des incidences d’intersexualité de 100% dans les cas les plus sévères ». Quelques espèces marines auraient été également contaminées.
« La femme est l’avenir de l’homme… » avait écrit le poète.
Nageons donc en plein délire de science fiction. L’hermaphrodisme serait-il aux portes de ces nations qui bombent le torse sur les cinq continents, fières de leur puissance armée, de leur richesse, de la force de leur intelligence, de leur modernité et de leur savoir ? Car il ne faut pas se leurrer, l’homme qui n’est qu’une espèce comme les autres sur cette terre, au même titre que l’animale ou la végétale, pourrait être atteint, s’il n’y prend garde, du même syndrome que ces poissons devenus à la fois mâle et femelle.
Les responsables de cette mutation alarmante sont identifiés. Les substances chimiques en grande partie et leurs résidus, complétés chez l’homme, par tabagisme, exposition aux polluants et stress. La chimie que l’on bouffe chaque jour à travers une multitude d’aliments, de médicaments.
Une nourriture qui, plus grave encore, a un effet néfaste sur… le fœtus humain. Affecté par la nutrition « moderne » de la mère pendant la période embryonnaire précoce, celui-ci subirait des déficiences au niveau de son poids, fragilisant ainsi sa santé ultérieure. La qualité de la descendance humaine déjà agressée par l’explosion du diabète et des allergies, se trouve dès lors un peu plus faible.
Devant ce bilan, rêvons ou plutôt réfléchissons. Compte tenu de l’impuissance ou de la mauvaise volonté des hommes à combattre toutes les formes de pollution dangereuse pour les espèces vivantes dans les pays industriels de l’Occident auxquels viennent de se mêler les énormes Chine et Inde, quelle espèce humaine peuplera la planète Terre dans un futur proche ?
Le Monde appartiendra-t-il aux millions de survivants des populations pauvres ayant vécu loin des usines, des pharmacies et hyper-marchés ? Y aura-t-il encore mâle et femelle ? Les androgynes ou plutôt les « amazones » seront-ils les plus nombreux et donc les plus puissants ? Ou alors quelques malins auront-ils inventé et multiplié des clones pour gouverner à leur aise et sans risques ?
Qui donc le sait ?
Un service de l'Organisation Internationale des Intersexes
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